La Voix du Nord

Omer un professeur qui décoiffe

C’est de Montargis que Jacques Ciniglia, alias Omer, partit pour tenter l’aventure dans les cabarets parisiens, il y a une douzaine d’années. Bien en pris à cet artiste contrarié depuis sa naissance, car les interdits de vivre sa passion, que lui imposaient ses parents, lui ont sans doute donné cette multitude de dons qui en font l’un des meilleurs humoristes français du moment, et certainement le plus complet.

Et les spectateurs, petits et grands, du CCA ont pu le constater jeudi, lors du festival Boulv’Art des enfantillages. Omer sait dessiner, peindre,caricaturer, apprivoiser une colombe qu’il va faire naître d’un dessin de Picasso, pour devenir sa partenaire, faire de la magie et surtout faire rire. « Mon plaisir est d’être au milieu des gens et de faire rire sur le thème fabuleux de l’amour » nous confie le professeur Omer, personnage insolite et déjanté qui va durant plus d’une heure tenter de donner quelques leçons, pour aider le public à trouver l’amour idéal, lui qui, aujourd’hui encore, cherche toujours la femme de ses rêves.

Un public qu’il conquiert dès le début de son one man show, ou plutôt de son « one interactif show », puisque du début à la fin il fait participer et joue avec le public.
Il termine son spectacle en apothéose sur des chansons de Johnny, de qui il peint le portrait au rythme de ses plus grand tubes. Et, si ce jeudi les spectateurs étaient peu nombreux (vacances obligent) au CCA, le public a bien ri et comme Omer, est reparti heureux.

L’Ardennais

« Un personnage unique en son genre, seul dans son créneau et pas encore copié !  »

Dessins, magie et humour au rendez-vous

Omer qui se produit dans les cabarets parisiens, qu’on a pu voir à la télé, est un personnage unique en son genre. Seul dans son créneau et « pas encore copié », disait-il, son spectacle réunit le comique par l’écriture, le dessin et la peinture et par les effets visuels de la magie. Et le tout en même temps, il caricature en distillant un humour corrosif, intégrant quelques tours de magie qui ont surpris les spectateurs Du jamais vu. Le spectacle n’en est pas moins interactif du début jusqu’à la fin. Les spectateurs, mis à l’aise, ont volontiers participé et Omer a, avec beaucoup de métier, intégré leurs réactions. Bref, une soirée agréable.

La République (Ville Nouvelle)

Un cocktail irrésistible

 
« En 81, la Gauche a MRG, ça a été radical, VGE a dû partir VGT. En 86, il a fallu ménager la chêvre et le chou, c’est pour cela que l’on a nommé Seguin. Vous êtes venu pour rire ? allez-y ! ».
La salle comble du Bilbo passe du sourire approbateur au rire déferlant. La soirée s’annonce hilarante. Omer, Denis Dupré et Virginie Lemoine ont été sélectionnés pour le festival du café-théâtre d’Evry, rires garantis. L’association « Repères » des clients du Bilbo a décidé d’en faire le haut-lieu du café-théâtre de la Ville Nouvelle. La première soirée de vendredi s’est révélée porteuse d’espoir et de détente.
De la colombe d’Omer qui refuse d’apparaître aux mimes de Virginie Lemoine en passant par les caricatures de Denis Dupré, tout tombe juste. Le cocktail 40% de sexualité, 40% de beauf’, 20% d’homosexualité, le tout saupoudré de racisme monte à la tête et le rire se propage, irrésistible. Le public a apprécié et la réciproque est vraie.